Alors que le semestre d'hiver se poursuit, des centaines d'étudiants-athlètes du programme interuniversitaire de McGill nous prouvent une fois de plus que le succès sur le terrain – ou sur la patinoire, le court ou la piste - peut aller de pair avec le succès à l'extérieur de celui-ci. Les meilleurs athlètes, dans de nombreuses disciplines allant du ski alpin au volleyball, obtiennent des résultats impressionnants qui vont bien au-delà du sport.
Dans le sport universitaire, le statut d'étoile académique canadienne est l'un des plus prestigieux honneurs qu'un athlète puisse obtenir. Pour se qualifier, un athlète doit maintenir une moyenne académique de 3,7. Au fil des ans, des centaines d'athlètes de McGill ont mérité cette distinction et ont été honorés à l'échelle nationale pour leur capacité exceptionnelle à combiner études et sport.
En 2017-2018, le service des sports et loisirs a vu 108 athlètes se mériter le statut d'étoile académique canadienne, comparativement à 93 la saison précédente. L'une des équipes qui se maintient fréquemment parmi les plus performantes est la formation de hockey des Martlets, qui excelle chaque année sur la glace, comme en font foi ses quatre championnats nationaux remportés au cours de la dernière décennie, mais qui sait clairement comment tirer son épingle du jeu à l'extérieur de la patinoire également. Au cours de la seule saison 2017-2018, dix des 25 hockeyeuses des Martlets se sont retrouvées parmi les étoiles académiques canadiennes.
« Le succès dans les deux domaines (études et hockey) fait partie de l'ADN de leur équipe », a déclaré Lisen Moore, gestionnaire du programme de sport interuniversitaire.
« Nous leur demandons chaque jour : Comment vont tes études? », dit l'entraîneur-chef Peter Smith, qui a récemment remporté son 500e match en carrière. « Nous recrutons des athlètes qui aiment sincèrement l'école et qui vont réussir. »
Au-delà de l'élaboration de stratégies pour l'avantage numérique et le jeu défensif, les entraîneurs tels que Peter aident également à renforcer le mantra du service des sports et loisirs de McGill, qui encourage l'excellence académique.
« Une partie de notre culture consiste à créer un environnement dans lequel elles ont la possibilité de réussir », a-t-il déclaré. « C'est un environnement propice au succès sur la glace et à l'université. »
La clé de ce succès? Les joueuses l'attribuent aux compétences en gestion du temps qu'elles apprennent en combinant un horaire chargé de pratiques, d'entraînements, de déplacements et de parties avec leurs cours, travaux pratiques et séances d'étude.
« Un facteur important est de s'assurer de ne pas prendre de retard », a souligné Zoe Todd, une défenseure et étoile académique canadienne de quatrième année originaire de Vancouver, qui étudie en anatomie et biologie cellulaire. « Il faut s'assurer de rester à jour au niveau du hockey, de l'entraînement et de nos travaux scolaires. »
Olivia Ramos, attaquante de troisième année et étoile académique canadienne poursuivant des études en anglais, ajoute que l'ajustement initial est difficile, mais que les joueuses s'adaptent au rythme effréné. « On établit une routine et un rythme pour nos différentes activités », explique la native de New Westminster, en Colombie-Britannique.
D'autres étudiants-athlètes interuniversitaires de McGill sont d'accord.
« Il y a 24 heures dans une journée et on a besoin de sept à huit heures de sommeil. On a donc tout le temps nécessaire pour être productif », a dit Dominic Talbot-Tassi, défenseur de l'équipe masculine de hockey et ancien lauréat du prestigieux prix Béliveau, décerné aux athlètes interuniversitaires qui ont fait preuve d'excellence dans leurs études et de leadership dans les affaires étudiantes et / ou communautaires. « Je pense que le hockey m'a vraiment aidé à ce niveau, car nous devons composer avec des horaires très chargés et donc tirer le meilleur parti de chaque moment libre. »
La nageuse Rebecca Gillis, une autre lauréate du prix Béliveau qui a également reçu le prix Marie-Claude Saumure remis par l'équipe de natation pour avoir combiné l'excellence sportive et académique, est du même avis. « Mes années en tant qu'athlète interuniversitaire m'ont appris à jongler efficacement avec les différents aspects exigeants de la vie », a-t-elle déclaré.
Le pilote de l'équipe féminine de basketball, Ryan Thorne, qui a mené son équipe à la conquête d'un premier titre national en 2017, explique que le travail acharné en classe est souvent lié au succès des équipes sportives de McGill sur le terrain.
« Sur le plan académique, nos étudiants-athlètes se retrouvent dans un environnement très compétitif. Ils sont motivés par l'excellence et l'avantage pour le programme est que leur succès se traduit souvent par davantage de possibilités d'obtenir des bourses. »
Profiter des ressources de l'université
Bien que l'équilibre entre les études et le sport puisse être exigeant, des ressources sur le campus, telles que les ateliers sur le bien-être et les compétences essentielles, offrent du soutien et de la formation pour aider les étudiants et les athlètes à mener une vie bien équilibrée. Les athlètes ont également accès à des services de consultation, à des services de santé destinés aux étudiants et à un soutien académique comme le tutorat.
« En raison de notre emploi du temps très chargé, le fait de pouvoir planifier une séance avec un tuteur qui convient à notre horaire est très bénéfique », a dit Isaiah Cummins, basketteur de quatrième année des Redmen qui étudie en informatique et en physique. « Parce que les tuteurs sont aussi des étudiants qui ont suivi ces cours, leur point de vue peut vraiment aider à comprendre des sujets complexes ou difficiles. »
Les équipes ont souvent des séances d'étude lorsqu'elles sont sur la route afin que les athlètes puissent se préparer à leurs examens ou travailler ensemble sur des projets.
« Le fait d'être entouré de personnes qui étudient elles aussi et qui investissent beaucoup de temps dans leurs études nous pousse à faire de même », a déclaré Rachel Santini, une hockeyeuse et étoile académique canadienne des Martlets qui étudie en génie mécanique.
Et il n'y a pas que les athlètes de premier cycle qui excellent dans la salle de classe. Des dizaines d'étudiants diplômés évoluent également au niveau interuniversitaire, y compris trois étudiants en médecine qui font partie de l'équipe de soccer des Redmen. L'un d'entre eux, Benjamin Joanette-Pilon, dit lui aussi que le fait d'être entouré de coéquipiers compréhensifs l'aide à rester sur la bonne voie.
« Le fait que d'autres joueurs au sein de l'équipe étudient dans des programmes qui demandent beaucoup de temps et de travail acharné aide énormément. Nous nous motivons les uns les autres pour étudier avant et après les pratiques et cela facilite beaucoup le processus. »
Les athlètes de McGill apportent de précieuses compétences en leadership à la communauté
Le dévouement au service communautaire est un autre facteur qui unit bon nombre de ces étudiants-athlètes très performants.
Tia Lore, une finissante en sociologie et membre de l'équipe de soccer des Martlets, dirige une initiative d'équipe visant à développer des programmes sportifs pour les jeunes femmes au Paraguay. Ses coéquipières Olivia Lusterio-Adler (éducation), Noémie Briollais (science politique), Victoria Sturgess (génie biologique) et Ruxandra Zamfir (physiothérapie) se sont quant à elles associées pour créer un programme de tutorat et de mentorat entre pairs pour les autres athlètes interuniversitaires. Lusterio-Adler a eu l'idée de créer cette initiative après avoir été placée dans une école primaire à risque lors d'un de ses stages d'enseignement.
Elle a également fait l'éloge de l'entraîneur-chef de la formation de soccer des Martlets, Jose-Luis Valdes, qui encourage son équipe à avoir un impact dans la communauté. « Il nous encourage toujours à être nous-mêmes et à assumer le rôle de leader dans un domaine qui nous passionne », a-t-elle déclaré.
Tout au long de la saison interuniversitaire 2018-2019, des équipes organisent également des événements de sensibilisation afin de collecter des fonds pour la recherche sur le cancer du sein. Le match spécial de l'équipe de soccer des Martlets a eu lieu en octobre, tandis que les formations de basketball, de volleyball et de hockey sur glace organiseront leurs événements tout au long du semestre d'hiver. Les équipes recueillent des fonds elles-mêmes, puis portent des chandails roses pendant les matchs. Les spectateurs ont également la possibilité de faire un don.
Que ce soit sur le terrain, dans la salle de classe ou dans la communauté, les étudiants-athlètes de McGill ont prouvé qu'ils étaient en mesure de relever le défi. Le service des sports et loisirs de McGill est fier de tous les étudiants-athlètes interuniversitaires et est emballé par leur potentiel en tant que compétiteurs sportifs et leaders dans leurs domaines.
